Christophe Monzie : “On est sur une base de 2.52 buts par match, et si on continue sur ces bases, ça nous mène à 96 buts en 38 journées”

    Christophe Monzie est revenu sur la mise à l’écart de Laurent Koscielny des Girondins de Bordeaux, qui n’a pour l’instant rien arrangé aux problèmes défensifs de l’équipe.

    « Je constate quand même qu’il s’est passé beaucoup de chose dans la dernière quinzaine, entre la mise à l’écart des cadres du club, et l’arrivée de ces nouveaux joueurs, qui ont déjà montré de bonnes choses… Josuha Guilavogui, j’ai bien aimé les ballons qu’il a ratissés, sa disponibilité aussi, son courage de venir devant les médias, comme Gaëtan Poussin qui est venu voir les médias malgré cette déroute. Mais je rappelle quand même que la mise à l’écart de quelques cadres, notamment de Laurent Koscielny, n’a pas servi à grand-chose puisque Bordeaux vient d’encaisser 15 buts en quatre matches. Lors de la défaite contre Marseille, il était sur le banc, c’était la dernière fois où il est apparu sur une feuille de match. Ensuite, il n’a évidemment pas joué les trois derniers matches. C’est vrai que Bordeaux continue de prendre des buts… Je rappelle aussi que Laurent Koscielny n’était présent ni à Strasbourg au match aller quand on en a pris cinq, ni à Metz une semaine plutôt (3-3), ni à Monaco (3-0), ni bien sûr dernièrement à Rennes ni à Reims. Certes, on prenait des buts quand il était là, comme à Nice, mais j’ai déjà dit ce que je pensais de cette mise à l’écart sur le plan sportif. Il y a d’autres raisons qui sont tout à fait recevables sur le plan de la stratégie mais je pense qu’il sera extrêmement difficile de rectifier le tir sur les matches qu’il reste. Il avait quand même sur le jeu et les relances, des qualités qu’aucun des joueurs ne possèdent. On verra avec Marcelo. On est sur une base de 2.52 buts par match, et si on continue sur ces bases, ça nous mène à 96 buts en 38 journées ».

    Encore une fois, nous vîmes une équipe à deux visages. Bipolaire, même.

    « Cette équipe est aussi bipolaire, elle n’a pas d’unité. Elle est capable d’une semaine à l’autre de passer d’un match avec un réalisme foudroyant contre Strasbourg mais qui était finalement en trompe l’œil… Contre Strasbourg, on a cinq occasions, on a la chance de tomber sur un Hwang Ui-Jo en état de grâce… Le reste du temps, nous avons une occasion contre l’OM que Hwang met au-dessus. On en a une à Rennes à la 85ème alors qu’on était menés 6-0. Et on n’en a aucune à Reims. Il faut quand même là aussi se poser des questions. Il y a des explications comme la baisse de régime depuis un bon mois de Yacine Adli qui est passé à Reims complètement à côté, il n’a rien réussi de bon. Le panel y est passé en entier, deux buts sur coup de pied arrêté, un penalty complètement farfelu pour une faute que Monsieur Gautier a été le seul à voir et que quatre ralentis n’ont pas réussi à révéler. Mais d’un autre côté, s’il suffit d’un grain de sable dans la mécanique… Cette équipe lâche physiquement, psychologiquement ».

    ARL

    Retranscription Girondins4Ever