Clément Grèzes : “Si on est diminué, ce n’est pas courageux de rester sur une pelouse, c’est égoïste, parce qu’on met en difficulté son équipe”

    (Photo by Romain Perrocheau/FEP/Icon Sport)

    Sur beIN Sports, le journaliste et commentateur Robert Malm a commenté la sortie de Malcom Bokélé lors de la rencontre entre les Girondins de Bordeaux et le Paris FC, lui qui n’avait pas envie de sortir, même s’il semblait touché.

    « Sur les premières images, on le voyait se tenir les adducteurs. Il est revenu sur le terrain, mais il fallait arrêter… Il y a encore d’autres matches d’ici la fin de la saison, il est bon, il est jeune, il aura le temps encore de pouvoir jouer. Ça ne sert à rien… S’il y a une petite alerte, il vaut mieux s’arrêter tout de suite. Les adducteurs, on met un certain temps à pouvoir revenir… Ça peut être courageux de sa part de vouloir continuer, mais bon… On veut serrer les dents et passer au-dessus de la douleur, mais à un moment donné… Si la douleur est là dès le départ, et il s’est allongé, il faut faire le changement tout de suite. Quand on est fin de saison, qu’il y a quelque chose à jouer, on peut serrer les dents, mais il ne faut pas mettre en danger sa santé et son équipe ».

    Clément Grèzes a également donné son avis sur la sortie du bordelais qui, lorsqu’il est revenu la première fois sur le terrain, a couvert un hors-jeu parisien, qui s’est fini par une occasion dangereuse.

    « Si on est diminué, ce n’est pas courageux de rester sur une pelouse, c’est égoïste, parce qu’on met en difficulté son équipe. Le meilleur exemple de ça, c’est France-Maroc, la demi-finale de Coupe du Monde. Romain Saïss sait qu’il est diminué, on le voit dès la 15ème seconde de jeu… Si l’Equipe de France ouvre le score, c’est parce que Romain Saïss est en difficulté qu’il laisse des espaces et qu’il permet à l’Equipe de France d’en profiter. Je comprends le processus du joueur, mais en restant sur la pelouse on met son équipe en difficulté et Bokélé, là, en revenant sur le terrain avec son accélération, il remet en position Boutaïb… Résultat, il met son équipe en difficulté parce qu’il veut montrer qu’il est capable de le faire, mais s’il y a but c’est le fruit de sa blessure qu’il veut compenser par un excès d’envie. Ça pose la question du rapport au collectif, car le Maroc n’aurait peut-être pas été éliminé avec un défenseur à 100% de condition physique ».

    Retranscription Girondins4Ever

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