Daniel Riolo : “Le seul point commun entre les différents endroits où se sont passées les choses ce week-end, c’est la sauvagerie”

    Sur BFM, Daniel Riolo est revenu sur les événements en rapport avec les supporters qui ont eu lieu le week-end dernier en Ligue 1 et Ligue 2.

    « Le seul point commun entre les différents endroits où se sont passées les choses ce week-end, c’est la sauvagerie. Véritablement. Ce qui s’est passé autour de ce petit garçon, supporter de Marseille, là, ça dépasse l’entendement. Des bagarres dans les stades on en avait vues, entre supporters. Les Ultras qui disaient qu’ils avaient, même dans leur bêtise, une forme de code d’honneur, de ne pas s’en prendre à des enfants ou à des femmes, ou à rester dans une connerie circonscrite à un affrontement entre eux… Là, on est allé au-delà de tout. Avec cette histoire, on a atteint un point assez fou, je n’avais jamais entendu une histoire pareille […] L’ensauvagement de la société, on en parle tous les matins dans l’actualité, on le retrouve dans le foot et ça me parait malheureusement logique ».

    Sur RMC, Thibaud Leplat ajoute sur ce moment qui fit arrêter la rencontre entre les Girondins de Bordeaux et Rodez :

    “C’est le procureur de la République adjoint de Bordeaux qui raconte la suite: ‘Quand il a vu le joueur exprimer sa joie au bord du terrain, il dit avoir eu le sentiment qu’il venait narguer les supporters bordelais’. N’écoutant que son virage, l’ultra venait venger la foule dont il était le roi. Lucas Buades était coupable, donc, d’avoir exprimer trop de joie, ou mal, ou pas comme il aurait fallu, pas comme il l’aurait voulu. Enfin, quoi, il était coupable. Point. Verdict du tribunal des passions Un joueur par terre, la honte et un match interrompu. Encore une fois, la bêtise crasse préférait la violence à la frustration, la voie de fait à la voix de la raison. Et encore, on n’était que vendredi”.