Paul Bernardoni : “A la fin du match je l’ai vu, et il m’a pris dans ses bras. J’étais comme un dingue”

    Dans « Deux nuits avec », l’ancien gardien des Girondins de Bordeaux, Paul Bernardoni, a expliqué que, contrairement à l’image qu’il pouvait avoir, il n’a pas évolué que dans des clubs qui ont été relégués lorsqu’il y était.

    « Dans tous les clubs où je suis passé, ça s’est quand même souvent très bien passé. C’est sûr que l’année dernière je suis descendu avec Saint-Etienne, mais je suis arrivé dans un groupe, un club, qui avait douze points à la trêve… Trois mois après on était 16èmes et on avait rattrapé tous les points. On a réussi à arracher le barrage. Après, c’est vrai que j’ai joué dans des clubs qui jouaient le maintien, c’est factuel, mais sur les autres clubs qui sont descendus, je n’y étais pas. J’y étais pendant un temps, mais je n’y étais pas »

    En tout cas, plus que pour le foot, il a une passion folle pour le poste de gardien de but.

    « Le poste me passionne. Ce n’est pas spécialement le football, mais le poste de gardien de but. La tactique, ce n’est pas ce qui me passionne le plus, mais par contre, parler gardien de but, j’adore ça ».

    Et il y a un joueur dont il était fan plus jeune, un certain Grégory Coupet. 

    « J’idolâtrais, et j’idolâtre toujours Grégory Coupet. J’avais lu des interviewes de lui et je le trouvais sympathique, très bon bien sûr aussi. J’en étais à l’imiter à l’entrainement. Il avait dit que le truc qu’il adorait faire c’était les sorties dans les pieds. J’ai eu la chance de le rencontrer à Lyon. Mon agent le connaissait aussi, du coup il lui avait déjà dit que j’étais fan. A la fin du match je l’ai vu, et il m’a pris dans ses bras. J’étais comme un dingue (rires). J’ai envoyé un message à ma femme ‘tu te rends compte, Grégory Coupet m’a pris dans ses bras’ ? Et je lui ai demandé si je pouvais lui donner mon maillot, c’était symbolique, pour le remercier, car c’est lui qui m’a fait aimer ce poste. On dit toujours qu’il ne faut jamais rencontrer ses idoles. Moi, je l’ai rencontré, et j’en suis tellement heureux ».

    Retranscription Girondins4Ever