Dans La Nouvelle République, Julie Thibaud, l’ancienne défenseure des Girondins de Bordeaux, qui évolue aujourd’hui dans la Women’s Super League à Leicester, a confirmé qu’en quelques mois, elle avait senti déjà chez elle une progression.

« J’ai joué pas mal de saisons à Bordeaux, j’avais ma place, c’était un peu confortable. À Leicester, j’ai dû prouver et montrer ce que je pouvais apporter à l’équipe car on ne me connaissait pas. Se dépasser à chaque entraînement m’a fait progresser. De plus, il y a un autre style de jeu en Angleterre. C’est plus athlétique, ça va très vite en attaque et en défense. Moi, en défense centrale, je cours plus qu’en France. On ne s’ennuie jamais pendant un match, c’est agréable. »

Auteure de neuf matches dans la peau d’une titulaire (sept rencontres de championnat et deux de Coupe d’Angleterre), la joueuse de 25 ans a conformé qu’il y avait une vraie différence au niveau de la compétitivité.

« Il y a des équipes qui dominent le championnat mais il n’y a pas de suprématie du Paris SG ou de Lyon comme en Division 1. On a mené 2-0 contre Arsenal qui est une grosse écurie, et même si on a perdu (2-6), on a des espoirs contre ces équipes. On n’arrive pas dans le match en espérant encaisser le moins de but possible. Toutes les rencontres sont importantes pour prendre des points, c’est très disputé. Les clubs mettent en place des choses pour la progression et cela fonctionne. Je pense que la Women’s League est le futur du football, si ce n’est pas déjà le cas. »