Alain Bauderon : “Sur le terrain, ce n’est pas Gérard Lopez, ni Admar Lopes qui jouent. Pour moi, ce sont les joueurs les premiers responsables aujourd’hui”
Pour Bordeaux Le Mag, le journaliste Alain Bauderon a expliqué que « finalement, au vu des statistiques, ce n’est pas si catastrophique, mais lorsqu’on regarde la prestation d’ensemble, on se dit que ce n’est pas une équipe de Bordeaux qui veut gagner ». Il parlait de la rencontre des Girondins face Annecy, qui s’est quand même finie sur un 3-1.
Alain Bauderon ne s’en est jamais caché en disant que cette équipe bordelaise est là où elle mérite d’être.
« Même quand on était bien et que je disais que c’était mieux, j’ai toujours dit que cette équipe était à la place qu’elle mérite et qu’elle montre sur le terrain, c’est-à-dire le ventre mou du championnat, avec peut-être des équipes derrière qui poussent, afin de les mettre en zone de relégation. Mais ça ne peut pas aller plus haut. On défend mal. On ne sait pas défendre. On n’a pas des défenseurs qui font mal à l’adversaire. On recule, on n’est jamais au marquage. Ce n’est pas possible ».
Les clubs de foot ont toujours eu des cycles, et celui-ci est aussi long que mauvais.
« Il y a souvent des cycles dans les clubs, et là on est dans le cycle infernal pour les Girondins de Bordeaux depuis deux-trois saisons, où ça descend… Surtout, on ne voit pas un horizon qui s’éclaircit en disant ‘ça va remonter’ […] Je suis d’accord sur les choix qui ont été fait au niveau des dirigeants, mais sur le terrain, ce n’est pas Gérard Lopez, ni Admar Lopes qui jouent, même s’ils ont validé les choix de recrutement. Ce sont les joueurs. Il y a eu deux staffs techniques depuis le début de la saison, et à aucun moment on a eu l’impression que cette équipe était en mesure de jouer le haut du tableau, même si on l’espérait. On a toujours pensé, et il fallait vraiment être idiot pour penser autre chose, que cette équipe allait jouer entre la 8ème et la 17ème place… On ne pouvait pas faire mieux, ce n’est pas possible ! Pour moi, ce sont les joueurs les premiers responsables aujourd’hui ».