Granjou : “Cette énergie-là me paraît être essentielle et de bon augure pour la suite”

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    Denis Granjou est revenu sur la dernière rencontre de la phase aller des Girondins de Bordeaux qui ont fait match nul à domicile face à l’OGC Nice.

     

    « Ce n’était peut-être pas un match référence mais c’était un match avec plein d’enseignements. L’état d’esprit, c’est un peu mon cheval de bataille, je mise beaucoup là-dessus, je pense que c’est essentiel. Est-ce que ce dispositif tactique, Jocelyn Gourvennec l’a déjà employé ? Est-ce qu’avec ce dispositif Bordeaux a déjà perdu ? Oui, à Paris. Pourquoi là, ils n’ont pas perdu ? Et c’est là où j’en reviens parce que hier soir pendant la conférence de presse, Alain (Bauderon) a posé la question que normalement je pose, c’est à dire l’état d’esprit. Parce que qu’est-ce qui est criant dans ce match ? C’est l’engagement absolu des joueurs, surtout en seconde mi-temps parce qu’en première ils étaient un peu asphyxiés. Tu l’as dit exactement à Jocelyn Gourvennec, mouillage de maillot, des joueurs investis… C’est ça que les gens demandent. Cette énergie là – et j’en finirai là-dessus – me paraît être essentielle et de bon augure pour la suite. Voilà, c’est ça qu’on veut ! […] L’animation et l’investissement sur un terrain, ça me paraît être le moteur, plus que le côté tactique […] C’est un match étrange parce que j’ai rarement vu une équipe de Bordeaux être autant dominée en première mi-temps. Je crois que c’était 84% même si tout est relatif au niveau de la possession. Ils étaient totalement asphyxiés. Ce n’était pas forcément une asphyxie productive d’ailleurs. Ils n’ont pas mis de buts certes, mais on se disait, est-ce qu’ils vont plier ? Parce qu’au bout d’un moment, c’était vraiment très, très important comme pression ».

     

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