Jocelyn Gourvennec : « L’actionnaire a compris que c’était des bons profils, de bons investissements »

    Nicolas de Tavernost

     

    Jocelyn Gourvennec et les Girondins de Bordeaux ne se sont pas arrêtés à l’élimination en Ligue Europa même si financièrement, les recettes pour la saison seront moindres. « Heureusement qu’un match ne remet pas une politique technique en cause. On peut rater des matches, on l’a fait, c’est tombé au mauvais moment malheureusement, mais ça ne remet pas en cause le projet que l’on a, l’envie de faire progresser l’équipe et de faire avancer le club. On sait qu’il y aura toujours des clubs avec beaucoup plus de budget que le nôtre. Mais ce n’est pas parce qu’on a moins de budget qu’on ne peut pas, à un moment donné, aller titiller les uns et les autres. On l’a fait dans une certaine mesure la saison dernière, on va continuer à le faire cette année ».

     

    Est-ce qu’avec ce gros recrutement, le club et lui-même ont une plus grande obligation de résultats ? « C’est fait pour qu’on ait les meilleurs résultats. Les obligations, quand on est aux Girondins de Bordeaux, on sait qu’on doit être dans le haut de tableau. Après, d’une saison à l’autre, on ne sait jamais. Je ne pense pas que Nice avait planifié l’année dernière d’être troisième, et de titiller quasiment jusqu’au bout pour le titre Paris et Monaco. L’objectif c’est d’être dans le haut, évidemment, de performer le plus possible. Et pour ça il faut qu’on ait notre cohérence. La construction de l’effectif, et l’équilibre de l’effectif, conditionnent ensuite l’équipe. Ça part toujours de l’effectif. C’est pour ça qu’on l’a fait évoluer par rapport à ce qu’on veut, et dans les profils psychologiques, et dans les profils de joueurs, parce que tout est lié. Je trouve qu’on a un bon équilibre aujourd’hui avec des joueurs matures, encore en devenir, et avec plus de qualités ».

     

    Quasiment que des transferts au niveau des arrivées, à l’exception de Matheus Pereira, qui est prêté. « Parfois, les prêts solutionnent un certain nombre de choses. Par exemple, Youssouf Sabaly l’année dernière, on ne pouvait pas l’acquérir, c’était forcément un prêt. Ça ne nous pas empêchés de le garder chez nous. C’est pareil pour Vuka. On s’adapte après. On a pu acquérir des joueurs aussi parce que l’actionnaire a compris que c’était des bons profils, de bons investissements. C’est mieux d’avoir une visibilité sur la durée que d’avoir des joueurs présents pour un an ».

     

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