Lukas Lerager : “Je voulais l’accueillir chaleureusement, que ni lui ni Toma ne se sentent à l’écart à cause de la langue”

    BELGA PHOTO JASPER JACOBS

     

    Titulaire dans l’entre-jeu face à Strasbourg, Lukas Lerager a beaucoup souffert de l’exclusion de Pablo. Il est revenu sur ce combat difficile face au milieu alsacien. “C’est l’infériorité numérique qui m’a empêché d’aller au pressing, haut, comme je le fais normalement. C’est pourquoi, peut-être, je n’ai pas gagné autant de ballons que d’habitude. Sissoko est un joueur solide, mais à 11 contre 11, je le prends. Sur le corner, je le marque, je suis sur lui […] Je pense que l’on s’est bien réorganisés pour resserrer les lignes, tenir et avoir des occasions, comme en première période. Mais quand on récupère le ballon dans ces circonstances, il faut être plus intelligents, en tout cas prêt à faire les efforts pour l’équipe, même si on est fatigués”.

    A coté de cela, les Girondins ont recruté Samuel Kalu, joueur du championnat belge, tout comme lui avant de rejoindre Bordeaux. Une occasion pour lui de l’adapter au groupe et d’échanger avec lui plus facilement. “Je sais ce que cela représente d’arriver dans un nouveau pays sans en parler la langue. J’ai accompagné aussi Toma Basic. Je voulais leur faciliter les choses en répondant aux questions qu’ils pouvaient se poser. Je voulais l’accueillir chaleureusement, que ni lui ni Toma ne se sentent à l’écart à cause de la langue […] Nous nous sommes croisés pendant mes six derniers mois à Zulte-Warege. Je sais qu’il peut jouer à très haut niveau. Il est vraiment très rapide (admiratif), il a beaucoup de qualités offensives. Et j’espère qu’il pourra me faire beaucoup de passes décisives, à moi et aux autres, car c’est un bon centreur”.

     

    Sud Ouest