Dans l’after de GoldFM, Charly, débriefeur, est revenu sur la nouvelle défaite des Girondins de Bordeaux à domicile face au FC Metz.

« On fait une bonne entame où on arrive à dominer dans le jeu, où on trouve des passes entre les lignes, et on va de l’avant. Puis petit à petit à partir de la 30^ème, plus on perd en intensité, en pressing, et en conservation de balle. Il y a un manque ensuite, et si c’est physique c’est grave, car on ne joue pas l’Europe, rien… C’est quand même grave de ne pas tenir un match de 90 minutes à haute intensité. Sur la seconde période, on le voit arriver, ça se sent, on ne touche plus un ballon… Sur le match entier, on ne fait qu’un tir cadré…C’est grave. Pourtant, il y avait la place, il y avait des espaces, on aurait pu faire quelque chose et mettre un second but. Mais on sent que physiquement et même mentalement, l’équipe n’a pas su ressurgir et répondre présent […] Cela montre la fatalité de ce club, on a l’impression que personne n’y croit. Koscielny va en conf’, je vois ça comme un appel désespéré pour essayer de secouer tout le monde parce que personne n’arrive à rien faire dans ce club. Un beau match avec du spectacle, puis les cinq suivants des défaites avec un autre visage, et ça recommence, et ainsi de suite. Au bout d’un moment on ne sait plus quoi dire, on se répète. On a toujours le même discours, et on se retrouve à gueuler sur tous les joueurs, sur Gasset, le Président, mais au final c’est compliqué de dire autre chose. C’est terrifiant de se dire qu’il va falloir gagner deux matches sur les 11 qu’il reste. C’est terrifiant de se dire qu’on a peur que Bordeaux ne gagne pas au moins deux matches, ça fait peur pour la suite ».

Retranscription Girondins4Ever

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