Gérard Lopez : “Quand vous avez des joueurs qui ont des offres, mais qui se blessent sur la dernière semaine de préparation…”

    En avant match, Gérard Lopez a tenté de répondre à Ludovic Obraniak sur le déséquilibre de l’effectif des Girondins de Bordeaux, et surtout du fait que ce groupe possède de nombreux numéros 9, et a des maques à d’autres postes.

    « Si je suis content de la manière dont on utilise l’effectif ? Non, parce que l’effectif est en partie un peu déséquilibré. Mais il est dû aussi à un mercato qui n’a pas été parfait. Ce ne sont même pas les arrivées, mais les départs… Quand vous avez des joueurs qui ont des offres, mais qui se blessent sur la dernière semaine de préparation… Il y en a deux qui ne pouvaient pas partir, donc vous vous retrouvez avec deux numéro 9 en plus par rapport à ce qui était prévu au départ de la saison. Et donc peut-être un latéral en moins, ou un défenseur central en moins, un numéro 6 en moins… Oui, l’équilibre n’est certainement pas parfait dans l’effectif. En termes de construction, ce n’est pas aussi simple que ça parce que jouer avec deux numéros 9, cela signifie qu’un joueur qui est très important pour nous dans la construction du jeu et dans la sortie de balle, Yacine Adli, n’a peut-être plus de place. Si on n’a pas Yacine, on sait qu’on a beaucoup de difficultés à passer la première ou la deuxième ligne défensive. Cet équilibre est beaucoup dû à ça. C’est pour cela qu’on joue dans ce système pour l’instant. Mais voilà, il y a quelque chose de plus positif dernièrement, c’est qu’on a eu l’impression, sur certains matches, que l’équipe acceptait un peu mieux de ne pas avoir le ballon, de jouer un peu plus bas, alors que ce n’était pas du tout le cas sur une grosse partie de la saison. Après, ce n’est pas la fondation idéale mais bon, on a de la qualité, on a des joueurs qui sont revenus de blessure qui étaient très importants pour nous. Il y a un joueur qui nous manque énormément au milieu, Junior Onana. Là aussi on n’a pas d’équilibre car avec Junior Onana sur le terrain, on récupère beaucoup plus de premiers ballons donc on est moins mis sous pression parce qu’il est très physique. Ce n’est pas idéal, mais il faudra faire avec ».

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