Un licenciement de Vladimir Petkovic, ce serait encore plus cher que prévu…

    Hier matin, dans L’Equipe, l’on nous rapportait un salaire de 200000€ mensuels pour l’entraineur des Girondins de Bordeaux, Vladimir Petkovic. Une note déjà salée, mais qui aujourd’hui en plus… poivrée. En effet, le quotidien national sportif a ajouté des précisions dans son édition du jour.

    L’ex-sélectionneur de La Nati percevrait en fait un salaire d’environ 300000€ cette saison. Il y aurait un salaire de base à hauteur de 280000€, avec des primes qui le feraient monter à 300000€. Bon, si ce sont des primes de victoire, on l’aura déjà épargné de ça…

    Mais ce n’est pas tout… Vladimir Petkovic aurait également un salaire dit “évolutif”. En effet, sous contrat jusqu’en 2024, l’entraineur verrait son salaire augmenter au fur et à mesure du temps pour dépasser ces 300000€.

    Mais dans quelle folie s’est encore mise le club ? En ces temps de crise financière où le monde du football est également touché – et tout est proportionnel évidemment selon ce que génèrent les revenus – nous nous retrouvons aujourd’hui presque pieds et poings liés dans une situation sportive catastrophique, où il est impossible de se séparer de 30 joueurs sous contrat, et presque d’un coach… Alors, que faire ?

    Longtemps, et jusqu’à aujourd’hui, Gérard Lopez a insisté sur le fait qu’une séparation avec son entraineur n’était pas un sujet. Le Président du FCGB a alors tenté la semaine dernière d’écarter des joueurs avec le résultat que l’on connait : un débâcle 6-0 en Bretagne. Il est évident que Gérard Lopez ne restera pas les bras croisés devant l’urgence. Il est également sûr que le résultat dimanche prochain à domicile face à Strasbourg sera déterminant.

    Hier soir, sur les réseaux sociaux, Florian Brunet a rappelé, sur son compte personnel, que les Ultramarines avaient déjà émis des doutes depuis bien longtemps sur le coach bordelais : “Le groupe a émis depuis longtemps de très sérieux doutes envers Petkovic”. Se rapproche t-on vers un dénouement presque attendu ? Après Bordeaux-Strasbourg, les Girondins bénéficieront d’une trêve, n’étant plus qualifiés pour la Coupe de France… L’occasion idéale, et le temps pour ce genre de manœuvre ?