Sur France 3 Nouvelle-Aquitaine, le Président de Bordeaux Métropole, Alain Anziani, a évoqué l’avenir du stade et la situation du club des Girondins de Bordeaux.

 

“Le club à un moment donné s’est laissé vivre. Nous sommes une belle région, une belle ville. Mais en même temps, en sport, il faut du combat, il faut de l’agressivité, il faut de la force. Peut-être qu’à un moment donné tout ça a été oublié, les grandes valeurs du sport… La situation sportive du club ? Oui, elle m’inquiète. Mais en même temps, je crois que les Girondins ont pris les bonnes décisions concernant le staff et les joueurs donc, je reste plein d’espoir. En cas de relégation des Girondins, nous resterions propriétaire du stade Matmut. Je rappelle aussi que les engagements contractuels pris resteraient. Ce n’est pas parce que les Girondins descendent demain en Ligue 2 qu’ils sont libérés de toutes obligations. Il y a des textes, des contrats qui ont été signés qui prévoient que dans tous les cas, ils restent aujourd’hui obligés de verser ce qu’ils doivent verser à la métropole. Maintenant, il y a un autre cas de figure. Il y a le cas de figure d’une faillite des uns ou des autres. Dans un cas de faillite, évidemment c’est une autre situation. Pour la métropole, ce sera la perte d’environ 10 millions d’euros. Plus exactement ce serait 10 millions d’euros de recettes en moins. C’est pas que cela va nous coûter en plus mais cela va nous rapporter en moins. Les Girondins aujourd’hui, toutes causes confondues, nous rapportent une dizaine de millions d’euros. On ne les aura plus. Mais je tiens aussi à rassurer tout le monde. On n’aura pas besoin, sur un budget d’1,8 milliards d’euros, de créer un impôt Girondins, on en n’est pas là. Donc, on trouvera d’autres solutions pour arriver à faire face à ce manque de recettes qui pourrait arriver“

 

Retranscription Girondins4Ever