Sur France Bleu Gironde, Maître Sylvain Bouchon, avocat au barreau de Bordeaux, a répondu au fait que la commission d’appel est principalement composée de gens de chiffres, des experts comptables alors que devant un recours possible devant le CNOSF il pourrait y avoir des paramètres autres comme l’histoire du club, les symbole, les enjeux en termes de droits télé. Le CNOSF serait-il plus réceptif à ce genre de choses ?

 

“Pour le coup c’est exactement ça. Le fait que Bordeaux soit un club historique pèsera probablement assez peu devant la DNCG en appel, ça peut peser plus devant le CNOSF. En réalité, plus on avance dans le temps, moins les critères sont rigoureux et plus le club a eu le temps de se préparer, plus on est dans une optique de conciliation. C’est clairement établi dans le code du sport sur le CNOSF. Donc plus il y a de chances que cela se passe bien, c’est un peu l’idée qu”il faut comprendre. […] La DNCG en appel, reprend le dossier à zéro mais concrètement il y a des experts, ce sont à peu près les mêmes qu’en première instance. La première est devant la LFP, la deuxième c’est au siège de la FFF mais concrètement ça ne change pas grand chose. Je crois qu’il y a même plus d’experts comptable en appel qu’en première instance. Il reprennent le dossier mais risquent d’avoir le même raisonnement. Entretemps, si les Girondins ont avancé, ce n’est pas très compliqué, on coche. En gros ça va être un peu ça l’histoire.”

 

Retranscription Girondins4Ever