Nous le savons tous, la vitrine d’un club de football professionnel c’est son équipe première qui évolue au niveau professionnel, que ce soit en Ligue 1 ou en Ligue 2. Mais bien souvent, si cette dernière fonctionne, c’est grâce à tout l’entourage du club et toutes les sections qui composent une structure professionnelle.

Il y en a une qui est très importante pour diverses raison, c’est la formation. Faire progresser des jeunes talents pour pouvoir en propulser un maximum vers l’équipe professionnel ou dans le monde professionnel, si ce n’est pas dans le club formateur. Aux Girondins de Bordeaux, la formation a toujours (ou presque) été au cœur des projets et des discussions. Nombreux sont les jeunes issus de la Région Nouvelle-Aquitaine à avoir pu rejoindre le centre de formation pour signer un contrat par la suite. Mais il y en a toujours qui passent au travers des mailles du filet. Le plus embêtant c’est quand ils sont débauchés par d’autres centres, avant même d’avoir pu rejoindre celui de Bordeaux.

Sud Ouest nous apprend qu’un jeune de la région ne rejoindra pas celui des Girondins mais en l’occurrence du FC Metz ! Ce n’est pas la porte à côté… Son nom ? Tony Algarin. Natif de République Dominicaine, il s’est installé très jeune à Neuvic en Dordogne et a évolué sous les couleurs de l’AS Neuvic-Saint-Léon puis de Trélissac avant de passer deux ans au pôle espoir de Talence. Au moment de faire un choix parmi plusieurs centres, dont celui des Girondins, le jeune gardien a décidé avec son père de prendre la direction du FC Metz. Selon ce dernier, il serait mieux encadré là-bas et le centre a meilleur réputation, des conseils qu’il a eu.

Ce n’est pas le premier à s’exiler ailleurs pour sa formation. Des exemples il y en a pas mal dont les plus connus sont Aymeric Laporte, aujourd’hui à Manchester City (ANG), mais aussi Maxence Lacroix, formé à Sochaux et aujourd’hui à Wolfsbourg (ALL) ou encore Tom Rapnouil, formé à Toulouse et professionnel là bas.

En espérant que les Girondins de Bordeaux arrivent à inverser la tendance pour retrouver la suprématie sur son territoire. Ses concurrents viennent de l’extérieur car les Chamois Niortais n’ont pas autant d’arguments et le Pau FC n’a pas encore de centre de formation, même s’il y travaille.