King Street et Fortress envisagent d’attaquer la DNCG en justice. Pendant ce temps là, la dette du club n’est plus que de 8M€…

    Pendant cette période de négociations entre les fonds d’investissement et Gérard Lopez, Fortress a bien tenté d’évincer le Président bordelais, en lui faisant une proposition, à savoir celle de récupérer sa mise de départ, (10 millions d’euros), ainsi qu’un pourcentage de la valeur du club s’il est revendu, selon France Bleu Gironde et son journaliste Clément Carpentier. Dans le même temps les fonds d’investissement ont eu l’intérêt de deux hommes d’affaires américains pour reprendre le club. “L’un d’eux est copropriétaire d’une franchise NBA et d’un bon club de football européen” précise le média. Seulement, au vu du timing, et du refus de Gérard Lopez, l’opération ne fera pas. C’est d’ailleurs à cause/grâce à ce timing que Gérard Lopez va réussir un coup de force, à savoir réduire considérablement la dette, à hauteur de 75%.

    “‘All-in’ comme disent les joueurs de poker. C’est ce qu’a décidé de faire l’homme d’affaires hispano-luxembourgeois entre la décision en appel de la DNCG et le CNOSF ! Un énorme coup de bluff où il a affirmé aux deux fonds d’investissement qu’il allait tout simplement tout planter et retirer ses billes du deal s’ils ne faisaient pas un effort important sur la dette pour sauver le club” (France Bleu)

    La suite, nous la connaissons, les fonds d’investissement “se couchent” pour rester dans le même jargon, et la dette du club est “quasi-inexistante”. D’autant plus que depuis, Jules Koundé a été transféré au Barça, ce qui l’a amoindrie considérablement puisque le pourcentage à la revente allait aux créanciers. Aujourd’hui, elle ne sera plus que de 8 millions d’euros.

    Mais les fonds d’investissements, qui n’ont pas la réputation de perdre de l’argent et encore moins autant, pourraient ne pas en rester là. En effet, les conseils de Fortress et King Street, mais également ceux des Girondins, réfléchissent actuellement à attaquer en justice la DNCG “pour ingérence”, mais également dans le but d’obtenir des réparations sur les conséquences des décisions prises, à savoir des pertes au niveau des montants des transferts de certains joueurs.