Sur beIN Sports, le Président de l’Amiens SC, Bernard Joannin, est revenu sur son choix estival de laisser partir Aliou Badji, buteur lundi soir, aux Girondins de Bordeaux.

« Que ce départ soit curieux de l’extérieur ? Alors, je vous l’ai toujours dit, je ne suis pas un Président-supporter. Je suis un directeur général d’une société de spectacle. J’ai plus de 100 collaborateurs, donc 100 familles, pour lesquelles j’ai une responsabilité de pérennité. La pérennité de club, est pour moi la chose la plus importante. Vous savez, je suis un des rares propriétaires restants. De plus en plus, ce sont des fonds d’investissement, des fonds de pension, qui prennent la direction des clubs, et… Moi, je gère que si c’était une entreprise familiale, et à des moments, il est nécessaire de faire des ventes pour assumer la pérennité des emplois de tous ».

Philippe Hinschberger, le coach amiénois, a ajouté après la rencontre où son ancien attaquant a marqué :

« Ecoutez, je vous ai entendu en début de match, car j’écoutais beIN (sourire). Vous avez interrogé mon Président à ce sujet, je trouve qu’il vous a bien répondu. Voilà. C’est le football d’aujourd’hui qui fait que quelqu’un qui commence la saison avec vous peut vous crucifier fin février… C’est peut-être la morale de l’histoire, je ne sais pas, je n’en sais rien. Mais je sais aussi que si on gagne ce duel aérien, on n’en parle pas ».

Retranscription Girondins4Ever