Patrice Lair : “Il y a eu quelques mois difficiles. Pourquoi ? L’arrivée de Francisco Fardilha, dont la vision était contradictoire avec la mienne, n’a pas aidé”

    L’entraineur des féminines des Girondins de Bordeaux, Patrice Lair, a confirmé à Sud Ouest – ça ne l’avait jamais été fait – que la présence de Francisco Fardilha, l’ancien directeur sportif du club (désormais au Bayern Munich depuis quelques jours), n’avait pas aidé au niveau relationnel.

    “Il y a eu quelques mois difficiles. Pourquoi ? L’arrivée de Francisco Fardilha dont la vision était contradictoire avec la mienne n’a pas aidé. À la reprise en juillet dernier, l’équipe réserve était supprimée, il y avait eu beaucoup de départs. Lors des premiers footings au Haillan, je me demandais ce qu’on allait faire. Grâce à notre solidarité, à notre travail et aux jeunes qui ont passé le cap, on a fait un début de championnat intéressant qui nous permet aujourd’hui d’espérer le maintien et pourquoi pas d’accrocher le Paris SG, samedi”.

    Malgré tout, comme rapporté précédemment, le spectre du poste de sélectionneur plane… Et, même si désormais il se sent bien aux Girondins, et qu’il s’inscrit pleinement dans le projet, l’Equipe de France ne se refuse pas…

    “Aujourd’hui, je suis bien ici. Mais si demain, on me dit : ‘‘tu fais la Coupe du monde et tu enchaînes sur les JO’‘, il faut être un abruti pour dire non. J’ai 62 ans, on est quelques-uns à être crédibles si Corinne Diacre ne reste pas. Arrêter ma carrière sur un titre international, ce serait un challenge exceptionnel et un honneur”.