A la fin du quart de finale de la Coupe de France féminine entre les Girondins de Bordeaux et le Paris-Saint-Germain (0-0, 4 tab 5), Patrice Lair, entraîneur des bordelaises, s’est exprimée au micro de BeIn Sports.

“Aujourd’hui on était fatigués à un moment donné parce qu’on a pris des points en début de championnat, on était bien, on a plongé un petit peu. Mais là on commence à retrouver un petit peu la pêche donc forcément on donne plus de solutions. On a fait le match qu’il fallait, dommage qu’on loupe ce penalty mais ça arrive à tout le monde. A mon ais ce sera une finale Paris -Lyon, ce sera un match de prestige. Pour nous c’est top d’avoir fait un match sur un terrain de qualité. Il y a eu de l’ambiance tout le match, ça montre quand même qu’il y a un public féminin à Bordeaux et on va essayer de le fidéliser en ayant une équipe qui joue bien, qui amène le monde au stade. Le foot féminin c’est aussi d’avoir des joueuses technique, un football offensif. […] Aujourd’hui ce n’est pas évident, je n’ai plus d’équipe réserve donc je suis obligé d’aller faire jouer mes filles qui ne sont plus U19, avec les universitaires. C’est tout un montage. Hier après-midi j’avais deux filles qui avaient un contrôle scolaire donc elle ne sont pas venues, c’est compliqué. C’est pour ça qu’il faut qu’on arrive à avoir un centre de formation, qu’on travaille comme chez les garçons et là l’évolution l’évolution sera encore plus grande. Plus grande parce que les filles ne lâchent rien. L’état d’esprit est tellement agréable et on est tellement fiers de voir cette débauche et cette envie de représenter le maillot.  Je suis quelqu’un de touchant ? Je suis quelqu’un qui peut être très dur sur les entraînements et tout ça. J’en suis sûr qu’à des moments Louisa (Necib) me détestait.”

Retranscription Girondins4Ever