Dans L’Equipe du Soir, Bernard Serin, Président de Metz, s’est exprimé suite à l’interruption définitive de la rencontre entre les Girondins de Bordeaux et Rodez (0-1 après 22 minutes).

“Si j’étais à la place d’Annecy ? Je ne vais pas me mettre dans la peau du Président de Rodez, ni dans celle du Président d’Annecy, ni de celle de Bordeaux. Je suis Metz, nous avons fait notre travail, nous avons gagné notre match contre Bastia 3-2 et nous attendons la décision des instances qui auront à juger en commission de discipline de la Ligue, ce qu’il s’est passé à Bordeaux. Je n’y étais pas, j’ai vu des images mais ce n’est pas suffisant parce qu’il y a des expertises médicales des médecins qui étaient là. Je ne connais pas le dossier donc je ne vais me mettre à la place de personne. Je suis à ma place et je sais qu’elle est la jurisprudence des dernières saisons sur des situations analogues. Il faut que ce sujet du match Bordeaux – Rodez soit traité comme l’ont été des situations analogues dans les deux ou trois dernières saisons. […] Je vous signalerais quand même que dans le règlement des compétitions, tous les matchs de la dernière journée doivent se jouer à la même heure, à la même date. Je constate que deux fois dans les derniers mois ou les deux dernières années, des incidents de même nature ont eu lieu avec des Ultras qui sont autorisés par le club, à être sur la pelouse. […] Si c’est une évidence que la montée est actée ? Écoutez, je pense qu’avec tous les matchs, les supporters, les spectateurs… Considérez que nous sommes en Ligue 1. Cette histoire ne peut pas nous voler la fête de monter en Ligue 1. Elle a eu lieu et j’espère qu’elle ne l’a pas été pour rien.”

La Chaine L’Equipe

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