Kévin Blondelle : “Je ne sais pas si c’est historique, mais 20 d’un coup, ça parait énorme”

    (Photo by Anthony Bibard/FEP/Icon Sport)

    Sur France Bleu Gironde, dans l’émission 100% Girondins, le journaliste pour la radio, Kévin Blondelle, est revenu sur les sanctions à l’encontre des supporters bordelais, des suites de ce qui s’est passé lors du dernier Ajaccio-Bordeaux.

    « C’est tombé aujourd’hui, 20 interdictions de stade, de 6 à 9 mois pour les Ultras bordelais, et cela remonte à août dernier, et un déplacement à Ajaccio. Les images, vous vous en rappelez surement… Il y avait un arrêté préfectoral interdisant les ultras bordelais de se rendre sur place pour des risques de heurts, un arrêté très tardif, et les supporters étaient déjà sur place… Certains avaient déjà tout payé, donc ils se disent qu’ils y vont quand même, vis-à-vis de cette liberté de supporter aussi qui leur est chère. Ils se retrouvent en tribunes assez discrètement au début, puis se regroupent assez rapidement, se lèvent, se mettent à chanter… Certains corses l’ont sans doute vécu comme une provocation puisque c’est vite en parti en quenouilles avec des insultes, de la violence… On a même vu un canapé voler… Il y a eu cinq blessés quand même. La sanction a mis du temps à tomber, et on en arrive à une vingtaine d’interdictions de stade pour marquer le coup. Je ne sais pas si c’est historique, mais 20 d’un coup, ça parait énorme. On a bien vérifié que ce n’était pas des bordelais et des corses à la fois, parce que côté corse il y a quand même eu des violences importantes… Mais côté bordelais, c’est bien 20. C’est tardif, sept mois plus tard. C’est une sanction lourde, parce que ça veut dire aller pointer les soirs de match, bref, tout un tas de choses très restrictives ».

    Retranscription Girondins4Ever

    Du lundi au vendredi, sur France Bleu Gironde, retrouvez l’émission 100% Girondins, animée et présentée par Dominique Bourdot à partir de 18h30. Vous pouvez retrouver le podcast de l’émission quelques minutes après la fin de celle-ci : ICI.