Florent Toniutti : “En termes d’occasions obtenues et de production offensive, Bordeaux est à son pire niveau depuis la descente en Ligue 2”
Pour Bordeaux Le Mag, Florent Toniutti, directeur général chez Digital Arena, a réagi au fait que les Girondins de Bordeaux avaient encore fait deux mi-temps différentes face au PFC.
« Il y a un vrai souci sur le plan offensif, au-delà des mi-temps. Sur les sept derniers matches, quand on prend encore les chiffres avancés, en termes d’Expected Goals, c’est-à-dire en termes d’occasions obtenues et de production offensive, Bordeaux est à son pire niveau depuis la descente en Ligue 2. Cela fait quelques temps maintenant que Bordeaux a du mal à se créer les occasions, et du coup, quand on a du mal à se créer des occasions, on s’en remet justement à des tirs de loin. Là, pour le coup, ils ont vraiment fait du bien, et ont vraiment débloqué la situation pour les Girondins, en leur permettant de remonter. Mais c’est vrai qu’offensivement, ça se délite aussi petit à petit. Défensivement, c’était déjà le cas, et là offensivement ça commence aussi à plonger un petit peu. Forcément, c’est un peu inquiétant pour la suite »
Qu’a t-il pensé du milieu Diaz-Pitu-Weissbeck ?
« C’était un milieu joueur, mais qui manque d’impact. Ce sont des joueurs qui vont peut-être faire une différence sur un contrôle en s’orientant bien, mais quand on a ce temps d’avance, il faut avoir ensuite les capacités pour le conserver. Soit on donne le ballon devant dans le bon tempo, soit il faut porter le ballon et souvent ces milieux-là se font rattraper, tout simplement, par les adversaires. Ainsi, cela annule ce temps d’avance et on repart sur un temps de possession si on n’a pas perdu le ballon. Dans ce marasme global sur ce match-là, il y a un joueur qui s’en est quand même tiré, c’est Zuriko Davitashvili. Au-delà du premier but, il a eu cette capacité à mettre de l’impact un petit peu… Après, ses choix ne sont pas toujours les bons, et c’est là où se situe sa plus grosse marge de progression. Mais au moins, lui, a fait un peu de bien à l’équipe et a été en capacité de faire des différences. Mais il était bien trop seul pour espérer faire mieux collectivement autour de lui ».