Albert Riera : “On dit que c’est une coïncidence… Non, ce n’est pas une coïncidence, c’est du travail. On peut dire qu’on a marqué nos deux buts sur coup de pied arrêté”
En conférence de presse d’après match, l’entraineur des Girondins de Bordeaux, Albert Riera, a tout de même réussi à sortir un point positif de cette défaite face à Bastia : les coups de pied arrêtés.
« On l’a travaillé mardi, avec une séance seulement sur les coups de pied arrêtés. Cela fait déjà deux mardis où l’on travaille les coups de pied arrêtés. Quand j’étais joueur, ou même dans d’autres équipes, on les préparait la veille du match, peut-être dix ou quinze minutes, avec des corners… Mais 15 minutes par semaine, alors qu’on s’entraine 4-5 fois une heure et demie. 15 minutes seulement les coups de pied arrêtés ?! Si on dit que les coups de pied arrêtés doivent être 30% des buts marqués, on doit les préparer plus que ça… Alors, on les travaille une séance par semaine, depuis deux semaines, uniquement avec des coups de pied arrêtés. On dit que c’est une coïncidence… Non, ce n’est pas une coïncidence, c’est du travail. Cela s’est vu. Il y avait deux coups de pied latéraux qu’on avait travaillé, et ils ne sont pas sortis… Mais tu voyais qu’il y avait une stratégie, qu’il y avait une idée. Après, ça marchera parfois, d’autres non… Cela ne dépend pas que de toi, du fait que tu les fasses bien, il y a un adversaire aussi. Mais c’est vrai qu’aujourd’hui, on peut dire qu’on a marqué nos deux buts sur coup de pied arrêté, car le coup d’envoi en seconde période, on le compte comme un coup de pied arrêté. Félicitations pour ça, c’est la partie positive d’aujourd’hui »