Planus : “être européens”

     

    Marc Planus a répondu à une interview sur le site officiel. Il revient notamment sur la préparation et le stage à Divonne, la rencontre contre Benfica, les objectifs du club et pour finir la fierté qu’il éprouve d’avoir gagné tous les titres avec son club formateur :

     

    L’équipe est en stage à Divonne en préparation. Où en es-tu personnellement physiquement ?

     

    “Et bien , cela va bien. Je pense que tout le monde commence à avoir mal aux jambes. C’est le lot des préparations de début de saison. Ce sont de stages durant lesquels nous en profitons pour travailler énormément. Tout le monde le sait. Sur le plan personnel, tout va bien. Tant que je n’ai pas de pépin, que je ne rate pas de séance, c’est parfait.”

     

    A propos de votre préparation, en quoi est-il important de la réaliser à Divonne ?

     

    “L’avantage est que l’on perd quelques degrés par rapport à Bordeaux. L’après-midi, on travaillait sous  32, 33 voire 34°C. Ici, il fait beau mais il fait 25°C. Automatiquement, cela fait du bien. Les organismes souffrent moins. Et puis changer un peu d’air, aussi, c’est une bonne chose. Nous avons quatre semaines de préparation. Si nous étions restés au Haillan, cela aurait paru une éternité. Cela nous permet de jouer des équipes étrangères en stage ici et d’aller à l’étranger aussi.”

     

    Le match face à Benfica s’est avéré encourageant, surtout offensivement. En tant que défenseur central, quel bilan tires-tu de ce match ?

     

    “Je n’ai participé qu’à la première mi-temps. Nous avons pris un pénalty « ultra-sévère » au bout de trois minutes de jeu. Cela aurait pu plomber notre match mais non, au contraire, nous avons continué à jouer. Je trouve que nous avons un match très intéressant sur le plan technique, avec beaucoup de jeu, beaucoup de disponibilité. Il y avait énormément d’envie, et je pense que beaucoup de joueurs ont pris du plaisir. Or c’est rare d’en prendre autant en match amical.”

     

    Le Trophée des Champions face à Paris approche, même si tu ne le joueras pas (Marc est suspendu pour ce match NDLR), qu’attends-tu de ce match de gala ?

     

    “C’est toujours un trophée de plus. C’est toujours un match agréable à jouer face à un adversaire prestigieux qui occupe toutes les unes. Certains vont retrouver Laurent Blanc et Jean-Louis Gasset, c’est toujours des moments sympathiques. C’est l’occasion, aussi, d’emmagasiner de la confiance pour le championnat puisque Monaco arrive juste derrière. C’est un match que l’on va préparer du mieux possible.”

     

    Tu as parlé de Paris et de Monaco, qui grandissent très vite. Que penses-tu de cette évolution de la Ligue 1 ?

     

    “Beaucoup d’équipes ne pourront pas lutter contre Monaco et Paris. Encore faut-il qu’à Monaco la mayonnaise prenne, puisque Paris a un peu d’avance. Cependant, c’est bien, ce sont des locomotives pour la Ligue 1. Cela va remplir des stades. Il faut voir ça d’un bon œil surtout actuellement. Dans le contexte économique français, les aides étrangères ne peuvent être que bénéfiques. Peut-être qu’ils domineront largement la Ligue 1, nous verrons.”

     

    Pour se concentrer sur Bordeaux, quelles sont tes ambitions et les ambitions de l’équipe pour le championnat ?

     

    “Nous voulons encore être européens pour la troisième année consécutive. Mais c’est compliqué, peu importe le biais, Coupes ou Championnat. Être Européen, cela sera dur mais c’est dans cette optique que nous débutons la saison.”

     

    Enfin, qu’est-ce que cela fait d’avoir gagné tous les titres nationaux, qui plus est avec son club formateur ?

     

    “C’est une immense fierté de faire partie de ce groupe qui a remporté des trophées, qui a su, par moment, très bien jouer au football et donner du plaisir aux gens. Si demain, le football s’arrête pour moi, je serais fier d’avoir fait partie de cette génération qui a ramené des trophées à Bordeaux. Je suis d’autant plus heureux que je l’ai fait avec mon club formateur, le club de ma région. Petit, on rêve toujours de jouer dans son club de cœur. Moi c’était Bordeaux et je suis fier d’avoir pu vivre des moments superbes  avec les supporters et tous les passionnés de foot de la région.”