Alain Roche : “Les gens ont fini par croire que j’étais nul. Ça fait mal, quand vos gosses se font chambrer à l’école”

    Pour So Foot, Alain Roche a été beaucoup critiqué lors de son départ du Paris Saint-Germain, avec une étiquette qui lui a collé ensuite à la peau, à savoir ses échecs dans le recrutement. Aujourd’hui, le nouveau directeur sportif des Girondins de Bordeaux explique que s’il a connu quelques échecs, il ne faut pas oublier non plus les réussites.

    “J’en ai beaucoup voulu aux journalistes, car ils n’ont pas mené les investigations qu’il fallait. Et ça fait mal, parce que les gens ont fini par croire que j’étais nul. Ça fait mal, quand vos gosses se font chambrer à l’école. Si on m’attribue des erreurs, qu’on me parle aussi des réussites, parce qu’il y en a un paquet […] Marcos Ceará a coûté 2 millions d’euros, ce qui n’est rien, Christophe Jallet est une totale réussite en matière de progression, on a récupéré Guillaume Hoarau libre… Il y a aussi eu Mario Yepes, Sylvain Armand, on peut ajouter Ludovic Giuly, Claude Makélélé et Nenê, mais je ne me sens pas responsable de toutes ces arrivées, parce qu’il y a aussi le discours de l’entraîneur qui peut attirer le joueur, le club qui va mettre l’argent sur la table… C’est un tout. Ce qui était embêtant, c’est qu’on me colle sur le dos les arrivées d’Everton, Souza et Ateba. Ateba, je ne sais même pas qui c’est. Je ne suis même pas sûr que j’étais déjà au PSG lorsqu’il est arrivé. Si on part de ce principe, on peut aussi dire que j’ai fait venir Pauleta parce qu’on a joué ensemble à Bordeaux. Valdo a dit ouvertement, sur un plateau de télévision, que c’était lui qui avait fait venir Everton et Souza, mais on continue à dire c’était moi. Après, peut-être qu’on préfère charger Alain Roche plutôt que Valdo…”.