Florian Brunet : “Evidemment qu’on a été déçus par ses promesses préélectorales non tenues après son élection. Mais il n’est jamais trop tard pour se racheter”

    Florian Brunet s’est exprimé à propos du maire de Bordeaux, Pierre Hurmic, qui a répondu présent en ce qui concerne la situation des Girondins de Bordeaux.

    « La relation politiques-supporters est pour nous philosophique dans le sens où un club de football n’est pas une entreprise comme une autre, c’est un bien commun. Il est du devoir du pouvoir politique de protéger les biens communs. A partir de là, tout Pierre Hurmic qu’il est, on ne peut pas lui fermer la porte. S’ils ont la volonté d’agir, c’est ce qu’on leur demande. Ils ont, à nos yeux, l’obligation de s’inquiéter du devenir d’un bien commun. On n’a jamais coupé les ponts avec Pierre Hurmic. On a toujours eu une relation très franche, on se connait très bien depuis très longtemps, on a eu déjà de très fortes divergences notamment lors de la construction du Stade René Gallice. On a des relations avec lui comme on en a avec Nicolas Florian, avec l’ensemble du paysage politique bordelais. Evidemment qu’on a été déçus par ses promesses préélectorales non tenues après son élection. Mais il n’est jamais trop tard pour se racheter, il n’est jamais trop tard pour être utile. A partir du moment où il comprenait nos exigences de participer à cette réunion sans la présence de Longuépée et Poupard, il n’y avait aucune raison que l’on n’y aille pas. Aujourd’hui, il a été utile. Il nous a épaulés sur la question du logo, très fermement. Il nous a épaulés sur la question de faire sortir du bois Ehrmann. Il est très inquiet du retour au stade, et sur l’ensemble des sujets on s’est retrouvé et le communiqué de la mairie est très satisfaisant, beaucoup moins creux que celui de la première réunion, d’ailleurs. Ce qui est très important, c’est qu’il grave les engagements qui ont été pris aujourd’hui. Bien sûr, on n’est pas dupes du jeu politique, on ne l’a jamais été. On ne l’était pas en juin, on s’est toujours méfié, on n’a jamais espéré quoi que ce soit, on ne croit que ce qu’on voit. Mais aujourd’hui, il a fait le taff. On est très contents de lui aujourd’hui, on sera peut-être très en colère contre lui dans quelques mois, mais… Certes, il nous a promis des choses lors des élections en demandant le départ de Longuépée, il n’y est pas arrivé, et en même temps nous non plus. On lui a rappelé qu’on aurait aimé qu’il mette un peu plus de véhémence sur la durée. Il n’a rien fait de si terrible qui nous empêche aujourd’hui d’associer le pouvoir politique à l’inquiétude que l’on a tous, parce que c’est son rôle ».

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