Florian Brunet : “En coulisses, la direction se bat pour que les prochaines échéances DNCG se passent bien et pour que nous ayons une équipe compétitive”

    (Photo by Anthony Dibon/Icon Sport)

    Il y a des silences pensants, surtout quand il s’agit de l’avenir et du futur des Girondins de Bordeaux. Mais comme l’a dit lui-même Gérard Lopez, dans sa dernière communication officielle, “à présent, il va donc falloir assumer, se relever et construire un projet qui doit permettre au Club d’être ambitieux avec l’objectif d’une remontée dans l’élite dès la saison prochaine. Nous savons que cela sera très difficile, mais tous ensemble, nous devons croire à un renouveau girondin. L’actionnaire Jogo Bonito, ainsi que Fortress et King Street qui sont restés en tant que créditeurs, travailleront main dans la main pour permettre ce renouveau”. 

    Le porte parole des Ultramarines, Florian Brunet, est lui aussi discret sur le sujet, mais il a glissé, hier, quelques mots montrant un certain optimisme quant à la survie du FCGB en Ligue 2. Du moins, l’avenir s’envisage. « Si je peux rehausser le degré d’info, je peux te dire qu’en coulisses la direction se bat pour que les prochaines échéances DNCG se passent bien et pour que nous ayons une équipe compétitive. Nous verrons le résultat de ce travail très vite. En tout cas, ils ont l’air de préparer l’avenir donc c’est qu’ils doivent l’envisager ».

    Car oui, même si ces dernières semaines plusieurs supporters ou consultants ont assuré qu’il y avait, il y a un an, une autre solution que de confier le club à Gérard Lopez, Florian Brunet signe et persiste : il n’y avait personne d’autre pour la Ligue 2, et le redressement judiciaire n’assurait pas une place en Ligue 2.

    « Pour avoir été très proches des détails de la vente, nous pouvons vous garantir qu’aucun autre dossier n’avait prouvé sa capacité à reprendre le club même en Ligue 2 sans dettes. Ce que vous ne savez pas c’est que tout était préparé par Jean-Louis Triaud et Jean-Didier Lange pour laisser le club à Didier Quillot après un redressement judiciaire, et quelle ne fut pas leur colère quand ils se sont rendus compte que son dossier était vide, idem pour Stéphane Martin pour la même raison envers Pascal Rigo. Donc voilà, un seul et unique dossier. Il est clair que si le club sombre en National 3, il (Gérard Lopez) n’aura rien sauvé du tout et cela n’aura été qu’un sursis mais pour l’instant on est en Ligue 2, ce qui n’aurait pas été le cas sans son intervention il y a un an. Ca, c’est notre conviction et c’est pour cela que l’on a mené la campagne anti redressement judiciaire”.