Paul Bernardoni : « Il a vu que je suis resté droit dans mes baskets, que cela ne servait pas à grand-chose de vouloir insister »

    Gustavo Poyet

    Avant même son retour aux Girondins, et des suites surtout de son excellente saison à Clermont, Paul Bernardoni avait la volonté de jouer lors de cette saison 2018-2019. Et avec la présence de Benoit Costil, il était évident qu’il n’aurait pas le temps de jeu qu’il espérait. « En fait, c’était clair et net : j’avais eu le coach et le président plusieurs fois au téléphone, je voulais jouer et je savais bien que Bordeaux voulait me garder en numéro 2. Moi je ne voulais pas refaire une saison sur le banc, parce qu’il faut jouer, surtout quand on est jeune. Bon, dans une carrière, c’est toujours mieux de jouer, mais avec moi c’était assez clair. Après, je me suis dit que ça allait se faire, mais que ce n’était qu’une question de temps. Comme à mon habitude, il faut attirer le prochain, il ne faut pas de signe négatif. Parce que déjà, il ne doit pas y en avoir, on fait le plus beau métier du monde. Puis, cela m’a permis de découvrir Benoit, car je connaissais déjà Jérôme, Gaëtan et Over ».

     

    Malgré tout, Gustavo Poyet, décidé à le faire revenir dès la fin de saison dernière, a essayé de le convaincre. « On a eu plusieurs discussions avec le coach. Au début, le coach m’a clairement dit qu’il voulait que je reste, il voulait être sûr et certain d’avoir 2 gardiens avec Benoit et moi. Mais après, le coach a tout-à-fait compris que j’avais envie de jouer. Lui aussi a été joueur, donc il l’a très vite compris. Et c’est pour cela, qu’à un moment, ils m’ont laissé partir […] Ses arguments mis en avant pour que je reste ? « Comme quoi on allait bien travailler, on allait progresser. Il n’a pas nécessairement essayé de trouver des arguments, parce qu’il a vu que je suis resté droit dans mes baskets. Je n’ai pas changé de discours donc il a aussi vu que cela ne servait pas à grand-chose de vouloir insister parce que même lui, à un moment, il m’a dit « Je comprends que tu aies envie de jouer ». Il n’y a pas eu spécialement d’arguments mais en tout cas, et ça je l’ai bien vu, que l’on travaillait très bien ».

     

    Malgré tout, il y avait tout de même une petite chance que Paulo reste cette saison. « Tu sais, dans le foot, il y a toujours des chances. Mais après, vu que j’avais tellement cette envie de jouer que, ça allait être compliqué. Mais c’est aussi pour ça, je pense, que les Girondins ont voulu me faire prolonger ».

    Retrouvez l’intégralité de l’interview de Paul Bernardoni, sur Girondins4Ever