Christophe Monzie revient sur les matches marquants des Girondins lors de cette saison 2018-2019

    Christophe Monzie s’est remémoré les rencontres marquantes des Girondins de Bordeaux cette saison 2018-2019, dans le sens positif, lui qui a commenté la quasi-intégralité des matches pour ARL, à domicile comme à l’extérieur (chapeau !).

    « Comme on ne tenait pas les ballons devant, on a souvent passé notre temps à défendre. Exception faite de quelques-uns comme Paris et encore le match aller à Paris, on avait beaucoup défendu et on avait eu beaucoup de chance. Il ne faut pas oublier que Bordeaux fait un très bon match, mais qu’on était revenu deux fois au score et que les Parisiens avaient tiré deux fois sur les montants. On n’avait pas été malheureux dans ce match-là. Un autre très bon match que l’on a fait à mon goût, c’était à Lyon, le match aller. Défensivement, on a été meilleur à Lyon qu’on l’a été à Bordeaux. Et puis le match retour face à Marseille que l’on ne peut pas occulter. Parce que le match aller était aussi transparent et insipide que l’ambiance dans les tribunes puisqu’on avait joué à huis-clos. Le match retour a été réussi. Je cite ces trois matches-là, je ne suis pas original. Je pense que c’est ce qui revient à l’esprit de tous. On a vu trois gros matches où Bordeaux a vraiment joué sur sa valeur cette année. Parce que le match contre Saint-Etienne au mois de décembre, que l’on bat à la dernière minute, on n’avait pas été transcendant. Le but de Pablo dans le temps additionnel nous retire une sacrée épine du pied. Pour le reste, il y a eu Nantes. Le match aller a été assez abouti avec un superbe but de Yann Karamoh en pleine lunette. On avait démarré le match de la meilleure façon en marquant au bout de trois minutes. Puis Kamano a marqué. C’est vrai que le match aller contre Nantes, face à une très faible équipe de Nantes à l’époque, c’était le premier match d’Halilhodzic, il y avait des pansements à l’âme à soigner. Cette équipe nantaise était très faible. C’était d’ailleurs la plus nette victoire de la saison et la seule nette à ce point-là remportée par les Girondins. C’est l’une des rares fois où on a mis trois buts. On l’a fait aussi contre Nîmes à Bordeaux mais ça n’a servi à rien parce qu’on ne les a pas battus. On avait fait 3-3. Ce match-là avait été aussi réussi mais face à un adversaire extrêmement friable. Les matches références, ce sont les trois que je viens de citer. Il y en que j’ai bien aimé en coupe d’Europe. J’ai bien aimé le match à Odessa contre Mariupol parce que dans l’adversité, en étant mené 1-0 au bout de 20 minutes, Bordeaux a réussi, grâce à un certain Gaëtan Laborde qui a quand même marqué deux buts et passeur décisif sur le troisième inscrit par Tchouaméni, à retourner une situation qui n’était pas évidente. Les Ukrainiens étaient très dangereux pendant la première demi-heure. Le match retour contre Gent m’avait beaucoup plu parce qu’on avait obtenu le nul en Belgique 0-0 et il ne fallait surtout pas prendre de buts, c’était le barrage avant de basculer dans la phase de poules et il fallait être juste, et on a été juste ce jour-là. Bordeaux a joué son football simplement et n’est pas parti dans des dribbles improbables, dans des remontées de balles indéfinies où il vous faut 15 passes pour arriver à la médiane. Bordeaux a joué juste et a joué dans la verticalité. Bordeaux a fait 0-0 à l’aller et a gagné 2-0 au retour. J’ai coutume de dire que c’est la qualification idéale. Le dernier match où j’ai trouvé que l’on avait de la moelle, c’est la victoire à Copenhague. La victoire à Copenhague avec la talonnage de Jimmy Briand qui a failli mettre Bordeaux en 16ème de finale. Il a manqué un ou deux points. S’il fallait retenir les points positifs, je citerais ces matches-là. Pour le reste, contre les équipes censées être classées derrière nous mais finalement on se rend compte qu’il n’y en a pas tant que ça, les équipes entre guillemets dites de second plan, on a été catastrophiques cette année. On a perdu beaucoup trop de points. Si on est 14ème aujourd’hui, c’est essentiellement à cause de ça ».

    ARL

    Retranscription Girondins4Ever