Laurent Brun : “Siffler Vital Nsimba et Yoann Barbet, je ne comprends pas… La réaction des champions, c’est celle-là, c’est l’orgueil”

    Pour Bordeaux Le Mag, le journaliste Laurent Brun est revenu sur le premier but inscrit par Vital Nsimba avec son club de cœur, en en profitant pour évoquer les sifflets reçus par ce dernier et par le capitaine des Girondins de Bordeaux, Yoann Barbet.

    « De jolis buts, très bien amenés dans leur conception, dans leur construction, et bien sûr dans leur finition. C’est bien pour Vital Nsimba, qui a été sifflé par une poignée de gens, comme Yoann Barbet. Sifflés par des gens au Virage Sud, certaines personnes peut-être. Certaines personnes méritent peut-être aussi d’être sifflées depuis trois ans, parce qu’elles n’ont quand même pas fait que des bonnes choses. Je pense qu’elles ont porté tort au collectif bordelais et au club. Je n’englobe pas tout le monde, je dis certaines personnes, que je ne connais surement pas. La réaction des champions, c’est celle-là, c’est l’orgueil. Après, je trouve ça profondément injuste, mais c’est un autre débat. Je comprends qu’on puisse de temps en temps siffler un collectif, et certains joueurs qui ne jouent pas le jeu ou qui n’incarnent pas les valeurs qu’on espère pouvoir incarner sur le terrain. Mais là, franchement, siffler Vital Nsimba et Yoann Barbet, je ne comprends pas… En tout cas, ils ont bien réagi, en patrons, avec des jolis buts, et un pénalty bien tiré par Yoann Barbet. Avec un acte de noblesse d’ailleurs, puisque Yoann Barbet veut laisser le pénalty à Jérémy Livolant, et ce dernier lui dit que c’est à lui de tirer, qu’il n’y a pas de problème. J’ai trouvé ça plutôt bien dans l’état d’esprit, ça prouve quelque chose. J’ai bien aimé la réponse, qui a été qualitative. Il n’y a pas de but encaissé, quatre buts marqués, Ajaccio n’a que deux situations. En toute humilité, c’est une belle copie, et une réponse aux attentes, et peut-être aux injonctions du coach ».

    Retranscription Girondins4Ever