L’Equipe argumente à son tour les signatures de nombreux contrats pros, parlant d’une menace des clubs étrangers

    Dans la continuité de l’article Sud Ouest quant à la signature de nombreux contrats professionnels aux Girondins de Bordeaux, L’Equipe a abondé dans ce sens, expliquant que les clubs étrangers avaient un certain avantage par rapport aux clubs français, dans le recrutement des jeunes joueurs.

    Au niveau de la charte du football professionnel, un club qui souhaite conserver un jeune joueur doit lui proposer un contrat professionnel avant le 30 avril de sa dernière année de formation. S’en suit la décision du joueur : s’il estime que la proposition faite n’est pas satisfaisante ou qu’il souhaite s’engager ailleurs, il doit en faire part dans un délai d’un mois à partir de la date de réception de l’offre de son club.

    Deux possibilités ainsi s’offrent à lui. La première ; s’engager dans un autre club français. Ainsi, les indemnités de formation s’élèvent à 90000 euros maximum par année. Des indemnités de valorisation de la formation supplémentaires (sélections en équipes nationales de jeunes ou A) peuvent également être présentes, même si le montant total de l’indemnisation ne peut pas dépasser 1,5 million d’euros.

    La seconde est le choix du joueur de s’engager en faveur d’une équipe étrangère. Dans ce cas présent, le montant à verser sera moins important, ce qui revient à dire et penser que le club étranger est avantagé pour attirer un jeune joueur français.