Clément (Président Ultramarines) : “On n’a rien à se reprocher. On est droits dans nos bottes. On a supporté ce qu’on pouvait supporter. Maintenant, on ne peut plus supporter l’insupportable”

    Yon Ecenarro

    Sur La Clé des Ondes, Le Président des Ultramarines, Clément, s’est exprimé sur la grève du principal groupe de supporters des Girondins de Bordeaux, entamée il y a déjà quelques semaines. Il répond également aux critiques sur le fait que les UB87 aient mis du temps à viser les joueurs, en expliquant les raisons de cela.

    « On peut taper sur les joueurs, mais ça ne suffit pas, il y a la direction. On a essayé d’épargner les joueurs en continuant à les encourager, à la supporter, ce qui est notre rôle premier. On n’est pas propriétaire du club, on fait ce qu’on peut, on a de bonnes relations avec le club depuis des années. On a essayé d’influencer un minimum parce qu’on est bénévoles là-dedans, on n’a rien à y gagner. Sinon on ne travaillerait pas à l’usine… Ça n’a pas fonctionné. Là, récemment, depuis quelques matches, on s’est mis en grève. On n’a rien à se reprocher. Je pense qu’on est droits dans nos bottes. On a supporté ce qu’on pouvait supporter. Maintenant, on ne peut plus supporter l’insupportable. On se rend compte qu’en plus, quand on fait grève, ils gagnent… Ce qui prouve bien qu’il y a un problème mental dans cet effectif… […] On a laissé aux joueurs et à ce groupe le bénéfice du doute pendant quelques mois, semaines. On s’est dit que ça pouvait être passager. On s’est concentrés sur la direction, et on a quand même protégé le groupe de joueurs car les résultats viennent d’eux… On ne peut pas parler que des joueurs ou que de la direction, ce n’est pas que l’un ou l’autre, mais on a quand même laissé le bénéfice du doute. Oui, on a été patients, mais c’est ce qui nous caractérise, ce n’est pas la première fois qu’on est dans cette situation ».

    Retranscription Girondins4Ever

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