Gourvennec : “J’ai trouvé beaucoup trop de fébrilité chez Jérôme”
Sur les ondes de Gold
FM, Jocelyn Gourvennec est revenu assez
longuement sur le choix d’avoir titulariser Jérôme
Prior en début de saison. Le changement et le retour de
Cédric Carrrasso est devenu logique après les
performances médiocres du jeune portier… :
« Je vais me réexpliquer. Je comprends qu’on puisse dire par
rapport à la carrière de Cédric, que Cédric Carrasso, le gardien
est meilleur que Jérôme Prior. Par rapport à la carrière et par
rapport au vécu et aux qualités sans doute. Simplement, j’ai été
très pragmatique sur un timing. Il faut comprendre que quand on a
repris la saison, Cédric reprenait à peine l’entrainement
collectif. Il a intégré les jeux un peu avant la fin juillet, il a
eu le feu vers fin juillet par son chirurgien. On a fait toute la
préparation avec Jérôme dans les buts. Début août, Cédric a pu
rejouer une première mi-temps contre Lorient. Derrière il y avait
un dernier match et j’ai estimé que c’était prématuré que de
redémarrer tout de suite avec Cédric, avec très peu de recul sur la
manière dont il se comportait en match. C’était logique de
continuer avec Jérôme qui avait fait de très bonnes choses en
préparation, qui avait été aussi en dents de scie sur certains
matches. On est parti avec Jérôme. J’ai beaucoup échangé avec lui.
J’ai d’abord eu un discours clair avec lui mais aussi avec Cédric
pour leur expliquer. J’ai beaucoup parlé avec Jérôme pour le
tranquilliser, c’est un garçon peut être parfois un peu nerveux,
réactif quand les choses ne se passent pas comme il veut sur les
entrainements ou sur les matches. Lui mettre beaucoup d’apaisement
pour qu’il démarre bien la saison. On a continué à voir sur le
premier match et sur le deuxième match des petites choses qu’on
avait vues. Mais c’était lui qui était le plus prêt pour démarrer
le championnat. Après le match de Toulouse où il a énormément subi,
ou on a retrouvé de manière un peu plus prononcée encore des choses
vues sur le match de Saint-Etienne mais aussi sur quelques matches
de préparations – pas tous – des choses qui revenaient. Je n’ai pas
vu malgré les échanges que j’ai eus avec lui… J’ai vraiment essayé
de beaucoup le tranquilliser, et je trouve que ça n’a pas eu
beaucoup d’effet […] La pression ? Ça fait partie du métier que
d’assumer ces choses-là. Quand on est compétiteur et qu’on veut
jouer, il faut assumer. Jérôme a montré de la fébrilité. Mais ça me
paraissait complétement logique qu’il démarre la saison parce qu’il
avait fait toute la préparation. C’était aussi mon devoir de
changer parce que j’ai trouvé beaucoup trop de fébrilité chez
Jérôme et je lui ai expliqué. Le match de Cédric a rassuré tout le
monde avec plus de calme, de clarté dans ses décisions. Ça a été un
choix assez logique. Il ne faut pas tout mélanger. Il y avait le
niveau de Cédric Carrasso en tant que tel et là-dessus il n’y a
rien à dire, il fait une grande carrière et c’est un grand gardien.
Mais il y avait une question de timing sur le début de saison et je
pense que c’était irresponsable de ma part de le lancer avec à
peine dix jours de jeux ou de match dans les jambes ».
Retranscription Girondins4ever