Paul : « On a traité, re-traité et on n’a pas réussi à en venir à bout »

    Stade, pelouse

     

    Alors que la LFP a menacé de sanctionner les clubs victimes du pythium, ce champignon qui ravage la pelouse, s’ils ne trouvaient pas rapidement une solution pour que l’impact d’état du terrain ne se reflète pas sur le jeu, Bordeaux avait mis les moyens en oeuvres pour qu’une solution soit trouvé le plus rapidement possible. Loïc Paul, le dirigeant de la société en charge de la pelouse dans de nombreux stades et notamment celle du Matmut a évoqué le problème qui se pose actuellement.

     

    « Avec un pythium, le gazon est mort. Contrairement aux autres, Bordeaux est un stade fermé. Quand vous avez 40 degrés, comme ce fut le cas cet été, on en arrive à mettre des ventilateurs pour aérer. Dans les nouveaux stades, les architectures sont incompatibles avec une belle pelouse. Pour garder le terrain vert, vous l’arrosez beaucoup et avec la température, ça déclenche des maladies. À Bordeaux, on a traité, re-traité et on n’a pas réussi à en venir à bout. Arsenal consacre un million d’euros par an à l’entretien de l’Emirates. Le jour où on nous donne les moyens du championnat anglais, on saura faire ». 

     

    Ouest France