Julien Faubert : “Mon rêve a toujours été de jouer en équipe de France, jouer la Ligue des Champions, de jouer dans les plus grands clubs du monde”

    Julien Faubert est revenu sur ses débuts en tant que footballeur professionnel, c’était avec l’AS Cannes en 2001. « Les sentiments sont mitigés. Mes souvenirs c’est la connaissance du monde professionnel, mes débuts, le stress, l’adrénaline, mais je ne garde au final que des bons souvenirs parce que ça reste mes débuts, là où j’ai appris à devenir professionnel et vraiment réaliser mes rêves. Parce qu’à la base, c’est un rêve de gosse de devenir professionnel. A partir de là, les souvenirs ne sont que positifs. J’ai tout connu avec Cannes et après à Bordeaux, donc les souvenirs ne sont que positifs ».

    Puis l’ancien international tricolore a donné quelques conseils pour pouvoir tenter de percer dans ce milieu. « On a beaucoup d’exemples, et j’en suis un parmi tant d’autres. J’ai été refusé après 4-5 stages, des centres de formation, avant de pouvoir atterrir à Cannes. J’étais « trop petit, pas assez rapide, pas assez costaud, pas assez technique ». Pour autant, Cannes a vu quelque chose que d’autres n’ont pas vu. Il ne faut rien lâcher. Mais je pars du principe qu’il y a des stéréotypes sur les footballeurs et je pense que les joueurs de nos jours oublient quelque chose : avant d’être footballeur, il faut avoir un cerveau. Le fait de pouvoir résonner, de régler certains problèmes, cela fait qu’on pourra sur le terrain sortir de certaines situations avec son cerveau. Je pars du principe que les grands joueurs sont tous très intelligents, ils ont tous une façon, une vision… Bien sûr qu’on a des qualités techniques, tactiques et physiques, mais c’est important d’avoir un cerveau bien plein. Si on veut réussir dans le football, il faut avoir les deux. Le travail est primordial. On ne s’en rend pas forcément compte quand on a entre 16 et 19 ans, mais le travail est énorme. Prendre soin de son corps, bien manger. On regarde maintenant l’enchaînement des matches, pas de faire un match extraordinaire et dix derrière où on n’est pas performant. Cela passe par l’alimentation, le repos, le sommeil. Il y a beaucoup de choses qu’il faut accumuler, mais déjà avoir la passion du football, l’envie de vouloir réussir. Mon rêve a toujours été de jouer en équipe de France, jouer la Ligue des Champions, de jouer dans les plus grands clubs du monde. Grâce à beaucoup de choses et surtout grâce à mes parents, Dieu, plein de choses, j’ai réussi à pouvoir réaliser ces rêves. Mais il faut y croire, ne jamais avoir de regrets ».

    PK Foot

    Retranscription Girondins4Ever