Yvan Plantey : “C’est ce qui avait manqué à Vladimir Petkovic à la fin”

    Yvan Plantey, journaliste pour France Bleu Gironde, s’est exprimé sur la conférence de presse du nouvel entraineur bordelais, David Guion.

    « Ce n’est pas Sampaoli, ce n’est pas Bielsa, et ce n’est pas ce que voulaient les dirigeants bordelais. Au final, c’est un peu le même flegme que celui que pouvait avoir Vladimir Petkovic. On a vu un entraineur assez calme, posé, qui a dit des choses qu’on s’attendait à entendre, à savoir que Bordeaux est un club prestigieux, que Bordeaux n’est pas à sa place… Ce qui est intéressant, c’est qu’il dit qu’il a senti que les joueurs, pendant les entretiens individuels et les séances collectives, étaient réceptifs à son message. Ça peut être de la com’, mais je ne vois pas l’intérêt de dire ça sans que la question soit directement posée sur ça. Donc c’est un message positif, et il faut que cela se vérifie face à Monaco. En tout cas, c’est ce qui avait manqué à Vladimir Petkovic à la fin, où on avait senti des joueurs qui abandonnaient un peu le navire face à Reims […] Il ne va pas dire qu’il a trouvé des zombies, que les mecs n’avancent plus, c’est dur de dire ça des joueurs (rires). Mais peut-être que les joueurs ont pris conscience que Vladimir Petkovic a été lourdé en partie par leur faute. Ils ont dû se dire que le club n’est pas au top financièrement, qu’il doit déjà débourser une petite somme pour se séparer de Koscielny, il doit donc aussi négocier durement avec Vladimir Petkovic pour payer ses indemnités… Peut-être qu’il y a aussi une prise de conscience de la part des joueurs et tant mieux. Il reste 14 matches, ce n’est pas énorme. A force de dire qu’il reste des matches, on va se retrouver mi-avril à se dire qu’il ne reste plus que 4-5 matches, et on sera encore derniers… Donc tant mieux ».

    Le nouvel entraineur pourra également s’appuyer sur deux joueurs qu’il connait très bien.

    « C’est David Guion qui a fait éclore Rémi Oudin, il le connait bien. Ça peut être une sorte de relai pour lui dans le vestiaire. On sait que les entraineurs ont besoin de cadres, d’une colonne vertébrale, de relais pour que le message passe facilement : des leaders d’influence. Il y a aussi Josuha Guilavogui qu’il a connu lorsqu’il a dirigé le centre de formation de Saint-Etienne de 2003 à 2007. Ils s’y sont croisés deux ans ».

    Retranscription Girondins4Ever