Arnaud Maquin (partenaire) : “J’ai l’impression qu’on a un siège vide”

    (Photo by Romain Perrocheau/FEP/Icon Sport)

    Sur France Bleu Gironde, dans l’émission 100% Girondins, l’un des partenaires des Girondins de Bordeaux ayant publié un communiqué à l’attention de Gérard Lopez, Arnaud Maquin,

    « On voit notre club dépérir d’année en année, même si certains efforts sont faits. Mais on estime qu’il y a une stratégie qui n’est pas forcément bonne, et qu’il est temps d’ouvrir les yeux. Je pense que la lettre est bienvenue […] En fait, on reproche à Gérard Lopez de ne pas être un Président tel qu’on l’aimerait, à savoir un président présent. L’exemple pur, c’est son absence lors du match de Rodez, le jour de l’anniversaire du club, et c’est quand même quelque chose de révélateur. C’est un homme d’affaires, c’est plutôt un investisseur qu’un Président. A ce titre-là, il serait bon de mettre un Président délégué, quelqu’un qui aime le club, qui représente le club, qui puisse faire quelque chose, parce que là j’ai l’impression qu’on a un siège vide ».

    Benjamin Hessel, gérant du Château des Annereaux, a également donné son ressenti à titre personnel.

    “Ce qui est troublant et inimaginable, c’est qu’aujourd’hui personne n’incarne les Girondins de Bordeaux. Personne. Le résultat, j’en suis persuadé, se voit dans l’âme de cette équipe. Ce n’est ni Thomas Jacquemier ni AS qui vont pousser les joueurs à se transcender pour le club, aller chercher ce dépassement de soi. Le Président n’a pas forcement vocation à prendre toutes les décisions si Gérard Lopez ne laisse pas de place. Mais à minima il pourra guider, protéger, transmettre nos valeurs… Finalement, être un père de famille car aujourd’hui notre équipe est clairement orpheline, ceci est inconcevable”.

    Retranscription Girondins4Ever

    Du lundi au vendredi, sur France Bleu Gironde, retrouvez l’émission 100% Girondins, animée et présentée par Dominique Bourdot à partir de 18h30. Vous pouvez retrouver le podcast de l’émission quelques minutes après la fin de celle-ci : ICI.