Jocelyn Gourvennec : “J’avais regretté son départ de Bordeaux, évidemment”
Jocelyn Gourvennec, en conférence de presse, a évoqué son ancien joueur aux Girondins de Bordeaux, et désormais également au FC Nantes avec lui, Nicolas Pallois.
« Je sais tout concernant Nico, que j’ai eu à Bordeaux avant qu’il soit à Nantes. On avait passé une très bonne année ensemble. J’avais regretté son départ de Bordeaux, évidemment. Il a fait les beaux jours de Nantes depuis. C’est un joueur qui est parti de très loin. Il a fait les choses vraiment par étape. Il a beaucoup de mérite parce qu’il a joué à tous les niveaux, et il est monté, monté, jusqu’à la Coupe d’Europe, gagner un titre, et être un joueur important à Bordeaux d’abord, puis à Nantes. J’échange beaucoup avec lui, c’est un joueur qui répond toujours présent. Il a de l’expérience aussi. J’aimerais parfois qu’il prenne un petit peu plus la parole (rires). Il peut prendre un peu plus la parole quand il est un peu plus en colère. J’aimerais aussi que quand il est plus au calme, qu’il puisse prendre la parole aussi. Il a la légitimité pour ça et sa carrière parle pour lui. En tout cas, je suis très content de retravailler avec lui parce que c’est d’abord quelqu’un que j’apprécie, avec qui j’ai eu une très bonne relation à Bordeaux, et puis un joueur qui a beaucoup d’atouts ».
Peut-il encore jouer longtemps ?
« J’ai travaillé avec Jose Fonte, qui a aujourd’hui 40 ans, et qui vient encore de jouer cette saison la Ligue des Champions. A 37, 38, 39, 40 ans, il n’est jamais pris dans le dos, jamais de un contre un de l’adversaire avec votre gardien… Je ne pense pas que José va plus vite que Nico. C’est vraiment une question de lecture du jeu, de concentration, de ne pas se faire aspirer et de prendre les bonnes décisions pour ne pas se faire attirer à l’intérieur quand il faut anticiper la profondeur. Ce sont toutes ces choses-là, ce sont des techniques défensives. Avec l’expérience, Nico doit être capable de mieux gérer ça tout simplement. Il y a l’aspect de l’âge comme vous dites, mais ça ne fait pas tout, et José en est un bon exemple ».