Éric Roy (Brest) : “Personne n’est à l’abri de rien, on le voit avec des clubs comme Bordeaux ou Saint-Étienne”

    (Photo by Dave Winter/FEP/Icon Sport)

    Dans Le Télégramme, l’entraineur du Stade Brestois, Éric Roy, qui était invaincu avec son équipe depuis près de trois mois, a répondu à la question de savoir si son club était désormais ancré en Ligue 1. Il fit une allusion aux Girondins de Bordeaux.

    “Notre objectif est qu’il le devienne. Le projet club, qui dépasse mes compétences, vise à l’y installer durablement. Ce sont les moyens, le budget, qui font dire que Brest peut être plus en difficulté que d’autres. Mais personne n’est à l’abri de rien, on le voit avec des clubs comme Bordeaux ou Saint-Étienne, mais ici, les choses sont faites de façon prudente, pour parer à ce genre d’éventualités : c’est pour ça qu’on n’est pas parti sur un projet de stade à 30 000 places […] Ici, chacun est à sa place et laisse l’autre travailler : c’est ce que j’ai tout de suite ressenti en arrivant. L’entraîneur est là pour entraîner, le directeur sportif gère la politique sportive, le président est dans son rôle mais ne s’immisce pas au quotidien. C’est fluide. Tout est à peu près normal, ici, et c’est devenu rare. Ça me plaît, beaucoup. Et c’est surtout l’idée que je me fais d’un club de foot”.

    L’entraineur confirma que c’était aussi une sorte de pied de nez au « foot business »…

    “J’aime assez l’idée. On parle beaucoup des financiers, des fonds d’investissement, des milliardaires ou des États qui achètent des clubs. Le fait de voir que Brest, avec son fonctionnement et son président, Denis Le Saint, qui est du coin, ait sa place là-dedans est valorisant. C’est un modèle à défendre”.

    Photo District de la Gironde