Albert Riera : “Pourquoi dire ça maintenant ? Parce que je le sens comme ça. Je ne suis pas un menteur. Ce que je sens à l’intérieur de moi, je le dis”
En conférence de presse d’avant match ce matin, l’entraineur des Girondins de Bordeaux Albert Riera, a été questionné sur les raisons de sa sortie médiatique aujourd’hui, au sujet de son avenir.
« Pourquoi maintenant ? Parce que je le sens comme ça. Vous savez que je dis ce que j’ai à l’intérieur, je suis quelqu’un qui dit ce qu’il sent, et non pas quelqu’un qui est un menteur. Ce que je sens à l’intérieur de moi, je le dis. Je sens que c’est le moment. On avait la possibilité de monter plusieurs fois, du moins on était dans la course, et maintenant je crois qu’on pense tous à finir de la meilleure façon possible la saison. Cette semaine, on a parlé de ça à l’équipe, en disant que s’il y en a qui pensent qu’il n’y a pas de compétition, ils se trompent. Il y a toujours de la concurrence. On ne joue jamais pour rien quand on est un joueur de foot professionnel. Un match à gagner, être mieux que l’adversaire, gagner les trois points… Imaginons que le prochain match, on le perde 3-0. Tu as joué pour rien ? Non… Tu veux perdre 3-0 un match de foot ?! Non… Tu joues toujours pour quelque chose, même si ces trois points ne sont pas suffisants pour ton objectif. C’est pour ça que jusqu’au dernier jour, je suis sûr que l’équipe sera là et va tout donner. Elle donnera le meilleur d’elle-même ».
Malgré tout, il n’a pas de garanties, et Admar Lopes n’est pas non plus sûr d’être là la saison prochaine.
« Et moi-même je ne sais pas… Si c’est un problème de changer de directeur sportif aujourd’hui ? Ce n’est pas à moi de répondre à ça. Je peux parler de la relation que j’ai avec Admar. C’est quelqu’un qui travaille avec moi, et pour moi. Il essaye toujours de trouver des solutions. Mais on connait la situation, et cette année il n’y a pas de projet, car on était pieds et moins liés, bloqués… Par rapport à la situation qu’il y avait. Il faut l’accepter, c’est la situation qu’il y avait. On était tous comme ça, sans pouvoir avancer ».