François Grenet : “Ce qui me chagrine le plus c’est de voir l’image qu’a le club aujourd’hui. Aujourd’hui on ne parle des Girondins que pour s’en moquer, que pour les affaires”

    (Photo by Anthony Dibon/Icon Sport) – Photo by Icon Sport

    Sur La Clé des Ondes, dans l’émission Aqui PortugalFrançois Grenet, ancien joueur des Girondins de Bordeaux et candidat à la Présidence de la Ligue de Football de Nouvelle-Aquitaine, est revenu sur cette candidature. Il a notamment évoqué la situation des Girondins de Bordeaux.

    C’est difficile, encore plus pour ceux qui ont eu la chance de le connaître avant. Après, les cycles sportifs… D’autres clubs sont passés par là, par des cycles sportifs délicats. Des gros clubs, des institutions du football français comme les Girondins de Bordeaux, l’ont vécu, comme Strasbourg, comme Lens, Auxerre pour ne citer qu’eux. Ça a été plus ou moins long mais ils s’en sont remis, ils sont revenus. S’il faut parfois descendre pour mieux se relever ? Oui, à condition que quand tu es descendu, tu fasses un travail de fond pour restructurer et repartir sur des bases. Faire le ménage ? Ca, je n’ai pas envie d’en parler. Je suis focus sur le foot amateur. Mais de ce que je sais, de ce que j’ai connu moi, ce qui me chagrine le plus c’est de voir l’image qu’a le club aujourd’hui. Aujourd’hui on ne parle des Girondins que pour s’en moquer, que pour les affaires une fois de plus. Ça m’agace, ça m’hérisse. Je parlais de ces clubs qui ont vécu ces situations, si je ne me trompe pas, ceux qui ont le mieux réussi après avoir subi cette période de purgatoire, ce sont ceux qui n’ont jamais bafoué leur histoire et renié leur passé. Le passé, c’est ce qui fait le prestige et l’histoire de ton club. Dans les clubs, et même au niveau amateur, avoir des présidents qui ont un petit peu d’égo, qui voient leur vitrine, qui ont des ambitions, qui se donnent les moyens de leurs ambitions – on ne peut que le respecter – mais l’institution d’un club, qu’il soit amateur ou professionnel, les gens qui s’y investissent, avec plus ou moins de talent, de capacité, ne sont que de passage. L’institution demeure toujours et c’est un devoir à mon sens, essentiel, que de ne pas piétiner le passé, au contraire, de s’appuyer dessus et de s’en nourrir.”

    Retranscription Girondins4Ever