C’est d’abord l’ANS, l’association Nationale des Supporters, qui a pris la parole il y a quelques jours, par l’intermédiaire d’un communiqué. L’ANS condamnant tout d’abord “les violences commises lors de Ajaccio-Bordeaux, sans la moindre ambiguïté”. Puis, rapidement, l’association a pointé du doigt ce qui a amené à ce qu’on en arrive là, à savoir la non utilisation du parcage visiteurs, “un outil de sécurité”. Evidemment aussi, “l’arrêté préfectoral” rappelant aussi que “dans un Etat de droit, où l’on respecte les libertés fondamentales et où l’on applique les circulaires du ministère de l’intérieur, on ne publie un arrêté préfectoral disproportionné (et donc illégal), tardif (et donc inapplicable), sans n’avoir jamais contacté les supporters pour convenir avec eux des meilleures modalités de déplacement en Corse et d’accueil dans le stade”.

Samedi à 15 heures, ce sont les principaux concernés, les Ultramarines, qui rappelaient que “Les combats sont gagnés par ceux qui n’abandonnent jamais, en lutte pour nos libertés”, par l’intermédiaire d’une banderole lors de Bordeaux-Amiens.

Ce week-end, et avec la continuité de la Ligue 2 mais aussi de la Ligue 1, plusieurs groupes de supporters ont ainsi soutenu par l’intermédiaire de banderoles l’action des Ultramarines. Ainsi, l’on put voir le soutien de plusieurs kops de supporters de clubs français (Le Havre, Strasbourg, Nantes, Toulouse, Grenoble, Rennes, Dunkerque…) par l’intermédiaire des messages suivants :

• « Pour la cause Ultras, et nos libertés. Soutien aux bordelais »
• « Arrêtés préfectoraux : les semeurs de chaos »
• « LFP / Préfectures : interdictions de déplacements et fermetures de parcages, vous générez de l’insécurité contre laquelle vous prétendez lutter ! »
• « Vos arrêtés sont la honte du football français. Soutien aux UB87 »
• « Que des interdictions, aucun discussion »
• « Soutien à tous les groupes qui défendent nos libertés »
• « Supporter n’est pas un crime »

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