Albert Riera évoque les sanctions en cas de retard aux entraînements et la possibilité de laver la voiture du coach

    Avant la rencontre entre l’US Concarneau et les Girondins de Bordeaux, comptant pour la 37ème et avant-dernière journée de Ligue 2, Albert Riera, entraîneur bordelais, s’est exprimé lors de la traditionnelle conférence de presse d’avant-match.  Il était notamment question d’un possible relâchement des joueurs.

    “Si j’ai ressenti un possible relâchement des joueurs ? Non. Je ne change pas la routine. Que ce soit pour gagner le championnat, pour bien figurer dans le classement. La discipline qu’on a mis en place, les meetings, c’est toujours pareil, je ne change rien. On a la roulette de l’entraînement, si quelqu’un doit nettoyer la voiture du coach, ou s’il doit aider les jardiniers. C’est un truc entre nous, si tu es en retard etc…(sourire) Personne ne veut nettoyer la voiture de l’entraîneur, c’est pour ça qu’ils ne sont jamais en retard. Elle est sale (la voiture) ? Ouais (rires). Il faut garder ce esprit. C’est quelque chose que je répète beaucoup, un joueur de foot professionnel doit être professionnel 24 heures sur 24. Cela veut dire qu’à la maison tu dois aussi être un joueur de foot professionnel. Comment tu t’entraînes, ce que tu manges, ce que tu bois… Ce n’est pas seulement pendant les deux ou trois heures qu’on passe ensemble ici. C’est plus que ça. Il faut continuer avec ça jusqu’au dernier jour. Après, tu as six semaines de vacances, je vais appeler personne, faites ce que vous voulez… Mais même là tu dois être un joueur de foot professionnel. Après six semaines tu dois revenir et tu ne peux pas revenir en étant… (il mime un joueur en surpoids). Tu dois toujours être bon parce que c’est ta profession, c’est une jolie profession et il faut que les joueurs le comprennent. C’est une profession courte, il faut en profiter. Quand tu arrêtes, tu regrettes beaucoup de choses. Je ne veux pas qu’ils fassent les mêmes erreurs que j’ai pu faire.”

    Il a justement évoqué son passé de joueur :

    “La plus grande erreur que je faisais quand j’étais joueur, tu ne donnes pas d’importance à tout ça. Il faut se faire plaisir. Sur 14, 15, 16 ou 17 ans, tu ne penses pas à la chance que tu as. Il faut en profiter. C’est ce que je regrette le plus.”

    Retranscription Girondins4Ever